Par Pierre-Yves Teycheney
Sieste postprandiale pendant que la pluie tombe comme jamais, puis on descends poser les vélos au parc sous un crachin démoralisant à souhait. Dans le parc, comme sur un plateau de cinéma, chacun a son siège (en plastique, la production doit être fauchée…) bien numéroté. Les participants étant regroupés par club, nous voisinons joyeusement entre grenouilles. Puis vient l’heure du briefing, pendant lequel la pluie a la bonne idée de cesser de tomber. Le parcours vélo est semé de chausse trappes -dont la traversée d’un pont en travaux pour laquelle il faudra déchausser, on croit rêver-, celui de course à pied à travers la ville va à mon avis faire pas mal de dégâts avec toutes ces montées. Si l’on rajoute à toutes ces réjouissances la météo pas vraiment clémente (12°C prévus au départ, un peu plus pendant la journée mais sans doute beaucoup moins au sommet de l’Izoard, 1500 mètres plus haut), la conclusion qui s’impose, c’est qu’on va dérouiller. Mais on est venus pour ça.
Il est 22h, lever demain à 3h30 pour un départ de la maison à 4h30. Il est grandement temps de filer au lit.